Politique au Mali: La Jeunesse n’y décollera pas!

17 décembre 2013

Politique au Mali: La Jeunesse n’y décollera pas!

Paysage politique au Mali

La jeunesse n’y décollera pas !

 2007 à 2013. Cela fait six courtes années et l’espoir s’arrête là.  L’arène politique vient de bouter la jeunesse de son monde. Une jeunesse qui prenait un élan frénétique dans l’esprit de bouleverser les choses, la gestion de l’Etat.  ‘’Le changement générationnel’’ ! Oui, c’est  le slogan qui a fait vibrer  les cœurs emparés de l’optimisme pendant ces années- là.

En 2007 : le président de La Convergence pour le Développement du Mali (CODEM) dit Poulo à Sikasso, le président du parti Yèlèma, Moussa Mara en Commune Iv du District de Bamako, Yankoro Yeah Samaké à Ouéléssebougou ; en 2013 : Dramane Dembélé, candidat de l’ADEMA PASJ à la présidentielle pour ne citer que ceux-ci.

Les deux premier cités, étaient respectivement député et maire et le dernier 3e lors des présidentielles de 2013. Avec leur vision politique l’espoir était permis, mais tout s’arrête de manière inattendue.

Moussa Mara emporté par son entrée dans le gouvernement d’IBK au lieu  de changer la valeur de sa sueur au poste de député ; Housseini Amion et Dramane Dembélé qui viennent de tomber après les résultats du second tour des législatives. Par contre, Yeaf lui a été disqualifié par la cour avant même le premier tour.

Quelles sont les raisons d’un tel arrêt spontané ?  Pour le moment rien ne peut être certifié. Que des hypothèses à émettre et parmi lesquelles  une forte influence de l’actuel pouvoir pèse.

La Honte lui avait été infligée de toute part en 2007. Housseini Amion Guindo quitte le parti à Sikasso et son départ affaibli le Rassemblement pour la République (RPM) dans la région ; Moussa Mara  menace Ibrahim Boubacar Keîta le poste de Député en commune IV, alors fief du président du parti RPM, ancien président de l’Assemblée Nationale et premier ministre.

Quant à Dramane il en n’est dans toute cette histoire, qu’un morceau de viande laissé à la merci des chiens.

Ses sorties hasardeuses après la défaite à la présidentielle, il en paie les frais aujourd’hui. Le clan de son parti qu’il avait trahi (FDR) au profit d’ IBK le délaisse et se dresse contre lui. Uniquement pour qu’il ne passe pas à Ségou.

En tout, les revanches ont été fatales pour les jeunes novices qui pensaient se mesurer aux dinosaures de la scène politique malienne qui étaient en perte de vitesse. Ce n’était qu’une mauvaise lecture.

Que vont-ils devenir ?  Ils ont cinq ans de labeur  devant eux. L’avenir  nous en édifiera par leurs efforts personnels.

Boubacar Yalkoué

 

 

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